Demain l’espace public

crédit photo : Cécile Mella

rencontre

Date
Mardi 14 mars 2023 à 18h30

Lieu
École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier

Intrevenant⋅e⋅s
Emmanuelle Zask, anthropologue et professeure à l’Université Paris 8
Julien Marchaisseau, directeur artistique de la compagnie Rara Woulib

Demain, quelles fêtes dans nos villes

Un temps pour réfléchir aux enjeux de l’espace public en France et en Europe et imaginer ses transformations par la création artistique. Un mardi par mois, un thème et deux invité·es. Ouvert à tout le monde, et notamment à celles et ceux qui pensent et font la ville, à Montpellier et dans sa région, aux étudiant•es en art, en architecture, en sciences politiques, en urbanisme…

Que nous disent les fêtes de ce que nous sommes et des imaginaires modernes du rassemblement, de l’euphorie, de la transgression et de la gratuité ? Comment penser les mutations et continuités, les déstructurations et recompositions du phénomène festif en France et en Europe ? Que disent les fêtes de notre société contemporaine et de nos villes ? Quelles formes d’urbanité nos fêtes urbaines peuvent-elles produire ? Que se joue-t-il lorsque fêtes et luttes se croisent ? 

À propos des intervenant.es :
Avec Emmanuelle Lallement, anthropologue, professeure à l’Institut d’études européennes (Institut d’Etudes Européennes, Paris 8), membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement. Elle mène des recherches en anthropologie urbaine notamment sur la fabrication de la ville par la culture et l’événementiel festif en Europe. Et un focus proposé par Julien Marchaisseau, directeur artistique de la compagnie Rara Woulib, fondée en 2009 à Marseille, initiateur d’aventures festives collectives, dans les rues de villes italiennes, anglaises, suisses ou françaises.

Emmanuelle Lallement, nous a proposé une réflexion sur la fabrication de la ville par la culture et l’évènementiel festif. Julien Marchaisseau, quant à lui, nous a partagé les actions d’appropriation de l’espace par la fête menés avec sa compagnie artistique.

« Il y a quand même une survivance de la fête, voire une revitalisation de la fête et c’est ce que j’appelle une « re politisation » de la fête. C’est à dire en faire un enjeu politique pour nos espaces publics mais aussi pour l’espace public démocratique. » Emmanuelle Lallement

« Ce que j’aime beaucoup c’est le seuil d’accueil à l’endroit de la fête. Un endroit où tout le monde peut être qui il veut, soi-même ou quelqu’un d’autre. C’est un espace de jeu, de bluff. Un espace temporaire […] on se rencontre juste pour un instant […]. C’est ça qui offre à la fête cette capacité d’accueil de manière inconditionnelle. » Julien Marchaisseau

Merci à nos intervenants pour cette discussion riche et inspirante et merci à tous, nous avons été ravis de vous accueillir au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier !