crédit photo : Cécile Mella
- rencontre
Date
Mardi 11 avril 2023 à 18h30
Lieu
Espace Jacques 1er d’Aragon, quartier Port Marianne
Intervenant⋅e⋅s
Alexandre Brun, géographe, urbaniste, maître de conférences à l’Université Paul Valéry
Mathieu Argaud et Marjolaine Combes, directeur artistique et directrice des projets de territoire de l’Agence Bipolar
Un projet développé par la MAOM, la ZAT Montpellier et TRANS/ZAT, dans le cadre de Montpellier 2028, avec la collaboration de LOKKO.
Demain, des cours d’eau au coeur des villes
Un temps pour réfléchir aux enjeux de l’espace public en France et en Europe et imaginer ses transformations par la création artistique. Un mardi par mois, un thème et deux invité·es. Ouvert à tout le monde, et notamment à celles et ceux qui pensent et font la ville, à Montpellier et dans sa région, aux étudiant•es en art, en architecture, en sciences politiques, en urbanisme…
Peut-on allier défis climatiques et défis démocratiques ? Est-il possible de faire entrer un fleuve en politique pour faire valoir ses intérêts propres ? Comment faire advenir un autre rapport au vivant à l’aide de nouveaux récits et de nouvelles représentations ?
À propos des intervenant.es : Avec Alexandre Brun, géographe et urbaniste, maître de conférences HDR à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Et un focus proposé par Mathieu Argaud, directeur artistique de l’Agence Bipolar, Marjolaine Combes, directrice des projets de territoire à Bipolar.
Les intervenants ont mené le débat autour de la prise en compte de la gestion de l’eau, de ses opportunités et risques, et de comment celle-ci façonne nos territoires depuis toujours. Mais également sur les moyens de ré-appropriation de ce bien commun par les citoyens, notamment par les imaginaires sociaux et environnementaux pouvant être mis au service de la planification des espaces.
« La question qui se pose c’est comment, par des solutions fondées sur la nature, on arrive à créer des solidarités entre l’amont et l’aval, la rive droite et la rive gauche, des communes riches et des communes pauvres. Comment on fait pour que l’eau soit un vecteur de projet et non pas source de tensions ?» Alexandre Brun
« Réapprendre par le biais de créations artistiques de médiation sensible, c’est réapprendre à regarder l’endroit où l’on vit. Nous, les artistes, on ne va pas sauver des vies mais on peut être en capacité de retisser ce lien qu’il y a et qu’il y a toujours eu entre les gens qui vivent et le territoire sur lequel ils vivent. » Mathieu Argaud
Merci à nos intervenants pour cette discussion riche et inspirante et merci à tous, nous avons été ravis de vous accueillir au sein de l’Espace Jacques 1er d’Aragon !